En déplacement dans la région des Grands Lacs où prévalent de vives tensions, le président de la Banque Mondiale (BM) a annoncé le financement, à hauteur d’un milliard de dollars, des pays de ladite région par l’institution. Les visées sont diverses et ce financement concerne des secteurs différents.
Par exemple, à propos des objectifs, une source officielle a rapporté qu’il est entre autres question d’offrir de meilleurs services de santé et d’éducation. Aussi, est-il prévu de générer plus de commerce transfrontalier et de financer des projets hydroélectriques.
En effet, selon la BM, les Etats des Grands Lacs se comptent parmi ceux qui enregistrent des taux de pauvreté très élevés ainsi que de faibles performances au niveau des services de base.
Ainsi, dans l’optique « d’appuyer l’accord de paix de la région des Grands Lacs », paraphé en février dernier par onze Etats, l’institution propose son aide en vue de relancer le développement économique, de créer des emplois et d’améliorer les conditions de vie des populations dans la région.
En bref, la politique de la Banque consiste non seulement à améliorer le rendement agricole dans la sphère visée, mais également à augmenter la production de l’énergie tout en accroissant l’inter-connectivité de ses pays. Son but suprême est donc de réfléchir avec les différents leaders étatiques de la zone à des solutions durables de sorte à ménager la prospérité de leurs populations.
Quoiqu’il en soit, en dépit des fortes tensions qui prévalent dans la région des Grands Lacs, la Banque Mondiale ne s’est donné aucun frein à débourser des fonds pour renforcer les économies affaiblies par les diverses crises. Son action ouvre ainsi de nouvelles perspectives pour les personnes et témoigne également de l’ère nouvelle où les institutions internationales œuvrent de concert pour promouvoir la stabilité.