La semaine dernière, plusieurs journaux nigérians ont fait de leur Une la menace des syndicats nigérians de boycotter les élections générales d’avril si le salaire minimum, environ 117 dollars US, n’était pas payé.
La Confédération générale des travailleurs du Nigéria (NEC) lance la bataille contre le gouvernement fédéral et menace de mobiliser contre la tenue des élections générales d’avril en cas de non-promulgation du nouveau salaire minimum.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni de leur côté insistent sur le fait que le Nigéria doit organiser des élections libres, justes et crédibles en avril, estimant que ce n’est qu’en agissant ainsi que ce pays pourra montrer sa volonté de se présenter comme un leader continental et se préparer à devenir un leader mondial. Pour aider le Nigéria à organiser des scrutins sans heurts, les Etats-Unis et le Royaume-Uni lui ont conjointement accordé 35 millions de dollars pour l’achat de véhicules transportant le matériel électoral, des machines et autres matériels techniques.
John Kufuor, l’ancien président ghanéen, est à la tête d’une mission d’évaluation des membres de l’ IRI (International Republican Institute) en vue de ces élections. La Commission Nationale Electorale Indépendante a enregistré la candidature du président Goodluck Ebele Jonathan du Parti Démocratique des Peuples (PDP), du général de division à la retraite Mohammadu Buhari du « Congress for Progressive Change », de Mallam Nuhu Ribadu de « Action Congress of Nigeria » et de 16 autres candidats, ce qui porte à 19 le nombre de candidats en lice pour les présidentielles.