Après le Niger et la région des Grands Lacs, la Banque Mondiale vient d’octroyer 60 millions de dollars à la Mauritanie et au Togo. Pour ces deux pays, ce financement a comme finalité de les aider à renforcer la qualité et la disponibilité des services « voix » et de leur accès à Internet haut débit.
En effet, par ce geste, la Banque non seulement approuve, mais elle appuie les efforts déployés par les dits Etats en matière de développement de leurs infrastructures télécoms et de révision de leur environnement réglementaire.
Ainsi, ces fonds serviront à la réalisation de plusieurs projets comme celui de la construction de nouveaux réseaux en fibre optique ; car, aux mots du directeur de la Banque Mondiale pour l’intégration régionale : « …. Les réseaux hauts débits sont la pierre angulaire du développement d’une zone économique régionale moderne ».
En outre, bien plus que de réaliser des projets, ces fonds devraient contribuer à l’amélioration de la télécommunication aussi bien en Mauritanie qu’au Togo et, par la même occasion, stimuler les investissements privés au profit du domaine.
Pour des informations complémentaires, une source officielle nous a rapporté que le projet de construction susvisé n’est qu’une fine partie d’un plus vaste programme régional ouest-africain de développement des infrastructures de communication. Le coût de ce joyau s’élève à 300 millions de dollars et a été mis en place par l’institution de Bretton Woods dans une optique de « combler le déficit de connectivité entre seize pays ouest-africains et le reste du monde ».
En résumé, le financement de la Banque vise à ce que,tout comme la plus part des Etats dans le monde, la Mauritanie et le Togo ne soient pas en marge des évolutions des Nouvelles Techniques de l’Information et de la Télécommunication.