Très prochainement, une rencontre ouest-africaine sur la lutte contre la piraterie dans le Golfe de Guinée sera organisée au Cameroun sous l’égide de l’Organisation Maritime Internationale (OMI), institution spécialisée chargée, entre autres, de la sécurité maritime. Elle aura pour objectif d’établir un code de conduite de lutte contre ce phénomène.
« Très rapidement, et vraisemblablement d’ici la fin du mois, des chefs d’Etat des pays d’Afrique de l’Ouest se réuniront au Cameroun … pour tenter d’adopter un nouveau code conduite pour lutter contre la piraterie ». Une déclaration du secrétaire général de l’OMI, Koji Sekimizu. Ne bénéficiant pas des services d’une force navale, le Golfe de Guinée demeure un haut-lieu de la piraterie. Ce, contrairement à l’Océan Indien, qui a été récemment doté de ce système de protection. Du coup, la fréquence des actes de piraterie perpétrés a beaucoup diminué.
De l’autre côté du continent noir, les richesses du sol et du sous-sol des Etats ouest-africains ne cessent d’attirer les pirates. Ainsi, il est urgent qu’une stratégie commune de lutte soit adoptée. Les pays du Golfe de Guinée vont donc s’inspirer des dispositions prises par les Etats de l’Afrique de l’Est et de la péninsule arabique. Depuis 2009, ceux-ci sont régis par une charte dont les signataires consentent à arrêter et à porter les pirates devant la justice, à confisquer les navires impliqués dans des actes de piraterie et à favoriser la coopération régionale sur ce thème.
Ce cadre a déjà prouvé son efficacité sur l’Océan Indien. Si c’est aussi le cas sur l’Océan Atlantique, cela soulagera énormément toute la sous-région ouest-africaine. L’OMI est déjà à la recherche de moyens financiers nécessaires à la réalisation de ce projet.