A l’issue, hier, de la seizième session du Comité interministériel de renouvellement des infrastructures ferroviaires (Comifer), le directeur général de Camraila réitéré son engagement, à savoir : faire arriver au Cameroun, en octobre 2013, cinquante voitures climatisées et dix autorail, pouvant rouler jusqu’à 150 kilomètres par heure.
C’est bien une heureuse nouvelle pour les populations camerounaises qui ont d’énormes difficultés en matière de transport. Mieux encore, elle apporte une liesse aux habitants de Yaoundé et de Douala, respectivement capitales politique et économique du pays.
En effet, ce matériel neuf, une fois sur place, permettra d’établir la liaison entre les deux villes afin de faciliter non seulement la circulation des personnes et des biens, mais également de contribuer à une nette amélioration du climat des affaires.
Aussi, dans un contexte plus général, l’arrivée de ces infrastructures ferroviaires participera, très certainement, au décongestionnement de la circulation, laquelle est perturbée faute d’équipements suffisants.
Même si ces projets augurent bien des perspectives plus bénéfiques en matière de transport, ils nécessitent, selon le ministre camerounais des Transports, que des avancées extraordinaires soient mises à l’actif du concessionnaire Camrail pour fluidifier la circulation par rail. Autrement dit, pour lui, bien plus que des paroles, les autorités compétentes doivent s’atteler à honorer leur cahier de charges afin d’assurer un bien-être collectif.
Quoiqu’il en soit, les populations du Cameroun n’auront pas à s’en faire puisque les prototypes de voitures qui y sont attendues, ont déjà été testés avec une entière satisfaction en Tunisie. Pour mettre la cerise sur le gâteau, les autorités camerounaises ont prévu que Camrail effectue des travaux d’aménagement et de modernisation de l’aérogare de Yaoundé afin de le rendre plus attractif et compétitif.