Dès le mois prochain, les étrangers devront présenter un visa biométrique pour se rendre au Sénégal. Le gouvernement prépare activement ce virage en équipant, notamment, des points de contrôle à l’échelle nationale tout comme à l’international.
Après de nombreux pays du continent noir, le Sénégal va enfin se mettre au visa biométrique : à daté du 1er juillet prochain, tout étranger désireux de séjourner dans le pays ouest-africain (hormis les ressortissants de la CEDEAO, du Maroc et de la Mauritanie) devra se munir de ce document. Pour que ce changement se fasse sans tracas, le gouvernement sénégalais a déjà commencé à doter certains de ces postes de contrôle de l’équipement approprié. Au niveau national, 10 de ces points en bénéficieront. Quant à l’international, il est prévu 18 points de contrôle. Ceux-ci sont bien entendu répartis de sorte que tous les continents soient représentés (Cameroun, Chine, France, etc).
Autre atout, c’est la procédure d’établissement du visa : les documents requis étant disponibles en ligne, le demandeur n’a qu’à visiter le site web supervisé par la Société Nationale d’Edition de Documents et d’Identification (SNEDAI) : il devra d’abord s’identifier sur le portail www.snedai.sn. Et, après avoir toutes les formalités, le demandeur pourra payer en ligne. A ce niveau et sous un délai de deux jours, un pré-visa lui sera délivré. Il ne restera alors plus que l’enrôlement : pour ce faire, deux options sont envisageables, soit le faire aux ambassades ou sur place, une fois arrivé à l’aéroport de Dakar.
Le nouveau visa sénégalais coûtera 50 euros environs pour 3 mois de séjour. Au-delà de la modernisation des formalités consulaires, Dakar espère améliorer sa sécurité intérieure par un meilleur filtrage des étrangers.