Pendant que la côte d’ivoire semble préoccupée par les pluies de sanctions qui ne font que s’abattre contre son économie depuis le 28 novembre dernier, qui la rende presque absente dans ses activités avec l’extérieur et surtout la sous région, la guinée quant à elle profite de ce « mal » économique pour déployer son arsenal de politiques souples d’imports-exports vers les pays enclavés de le sous région, en occurrence le Mali qui depuis les sanctions infligées au port autonome d’Abidjan va de plus en plus mal.
A la recherche de marchés juteux, la semaine dernière, le président Alpha Condé s’est rendu à Bamako voir son homologue Malien dans le souci de persuader celui-ci à véritablement se tourner vers un autre pôle de transite pour ses produits, à savoir celui de Conakry.
Le président guinéen, cependant, affirmait « nous voulons que la guinée aide le Mali à résoudre ses problèmes d’exportations ». Dans son élan de vouloir séduire à tout pris le mali, il a aussi ajouté que la Guinée était résolument décidé à prolonger sa voie ferrée vers le Burkina Faso et par la suite au Mali dans un temps vraiment réduit.
L’ultime objectif camouflé derrière ses stratégies, n’est rien d’autres que de détourner les clients potentiels du port autonome d’Abidjan, port classé au rang de premier de la sous région depuis lors ciblé de sanctions internationales.
Le marché Guinéen devient de plus en plus convoitée à cause de grands investisseurs étrangers qui se font connaitre; on note la présence du groupe industriel français Bolloré et celui du Nigéria conduit par Aliko Dangoté qui tous se sentent délibérément prêts à investir sur ce marché. Aliko Dangoté quant à lui a affirmé son engagement à investir à hauteur de 150 milliards de FCFA dans nombres de projets, créant ainsi de nombreux emplois aux populations.