La capitale camerounaise accueille le premier sommet consacré à la sureté et à la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. Plusieurs hautes personnalités, dont les chefs d’Etats de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) ainsi que les représentants d’institutions diverses, prendront part à l’événement.
Prévus pour cet après-midi, les travaux, lors de ce sommet, porteront sur l’examen de trois documents, à savoir : un mémorandum d’entente, une déclaration politique et un code de conduite pour la prévention et la répression des actes de piraterie. Le dénominateur commun de ceux-ci est l’intensification de la lutte contre la piraterie.
Il va donc s’agir de renforcer, sur les plans nationaux, les moyens d’action soit par de nouveaux textes juridiques, soit par l’acquisition et la maintenance d’équipements maritimes. Outre ce but, une plus grande coopération régionale devra être mise en œuvre tant pour l’échange d’informations que pour l’harmonisation des législations des pays de la zone du Golfe afin de mieux lutter contre le phénomène.
Alors que, pour la circonstance, plus d’une quarantaine de délégations sont conviées, la Centrafrique voisine, membre de la CEEAC, n’est pas comptée parmi les illustres invités. De source officielle, les autorités camerounaises refuseraient d’adouber l’ex-rebelle au pouvoir en République centrafricaine. « On ne veut pas. On ne veut pas de lui pour l’instant », aurait confié un diplomate camerounais en poste au ministère des Relations extérieures.
Bien que l’objet du sommet intéresse principalement les pays membres de la CEDEAO et de la CEEAC, sa réussite va, sans nul doute, résulter de la collaboration desdits Etats avec les partenaires stratégiques internationaux comme la Commission du Golfe de Guinée, l’ONU et l’UE.