Une grave crise humanitaire sévit en ce moment en Centrafrique. Cette crise, survenue après la prise de pouvoir en mars de la coalition rebelle Séléka, affecterait toute la population centrafricaine, soit 4,6 millions de personnes.
En effet, selon des enquêtes menées par des groupes d’Organisations Non Gouvernementales, plus de soixante milles enfants et familles connaissent des difficultés liées à des besoins alimentaires et de l’habitat. Outre ceux-ci, les services élémentaires comme l’éducation et les soins médicaux de bases font aussi défauts. De plus, les ONG expliquent diverses autres situations comme la violence sexuelle perpétrée contre les filles ainsi que l’enrôlement des enfants dans des groupes et forces armés.
« La crise humanitaire actuelle est la pire qu’ait connu le pays », a déclaré l’Archevêque de Bangui. Pour lui, l’urgence se fait pressante et la Communauté internationale devrait vite se mobiliser pour apporter des fonds en vue d’accroître l’aide, et, par conséquent, sauver des vies. Pour rappel, l’ONU estime les besoins présents de la République de la Centrafrique à plus de 126 millions de dollars.
Par ailleurs, une autre enquête faite par Human Rights Watch, en début juin, montre que de nombreuses exactions ont été commises par la rébellion, notamment la destruction de villes et de villages. De son avis, face à ce phénomène, le Conseil de sécurité « devrait envisager des solutions pour renforcer le maintien de la paix dans les zones rurales et adopter des sanctions individuelles à l’encontre des responsables de la rébellion.
Ainsi, afin d’éviter tous risques de déstabilisation dans toute l’Afrique centrale, il importe que la Communauté internationale puisse véritablement se pencher sur le dossier centrafricain.