Le Sénégal, considéré ces dernières années comme l’une des meilleures performances économiques de l’Afrique sub-saharienne, est malheureusement confronté au chômage dont le taux est aujourd’hui estimé à plus de 38%. C’est face à ce constat qu’un groupe de citoyens sénégalais composé de cadres d’entreprises, de professeurs d’universités et de simples patriotes ont décidé de mettre sur pied une structure dénommée, le cercle d’études de réflexion et d’actions alternatives (CERAAL) ; destiné à réfléchir sur la question du chômage dans le pays tout en essayant d’y apporté des solutions.
Ainsi, dans le cadre de ses activités, le CERAAL a commencé par lancer le concept « solution » qui vise à la création d’un fond d’appui au premier emploi afin de lutter contre le chômage endémique qui demeure au Sénégal. Le but de se projet est de créer entre 10 000 et 15 000 emplois renouvelables tous les 5 ans en vue d’accordé un premier emploi aux nombreux diplômés des grandes écoles et universités du pays. Précisons que la durée de réalisation du projet est de deux mois et que les bénéficiaires de ce programme percevront un salaire dont le montant maximum est fixé à 200 000 Francs CFA (421 dollars) par mois.
De plus, de nombreux avantages sont prévus pour les entreprises qui emploieront ces jeunes diplômés ; il s’agit entre autre de l’exonération des charges fiscales. Concernant l’établissement du fond, les responsables du projet ont sollicité l’appui de l’Etat par le biais d’une dotation à laquelle seront ajouté d’autres ressources tels que l’imposition d’une taxe sur les carburants à hauteur d’un franc par litre.
Enfin, soulignons l’absence du premier ministre à la cérémonie de lancement qui a eu pour conséquence, le report du démarrage du projet à une date ultérieure.