Sur les 5 années à venir, le Ghana, le Libéria et le Nigéria jouiront des investissements de Sifca. Le groupe agro-industriel ivoirien nourrit des ambitions en ce qui concerne les plantations et les usines d’huile de palme et de caoutchouc.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Sifca ne fait pas dans la dentelle : sur les 5 prochaines années, il compte injecter une enveloppe globale de 417 millions de dollars dans les plantations et les usines ces 3 pays. « Notre stratégie consiste à consolider notre présence en Afrique de l’Ouest et à continuer de croître dans les pays où nous sommes implantés », a déclaré le directeur général de Sifca en expliquant cette décision. Ayant comme secteurs prioritaires l’huile de palme et le caoutchouc, Sifca entend hausser sa production du premier produit de 33 %.
Autrement dit, il s’est fixé comme objectif d’atteindre 400 000 tonnes de production d’huile de palme d’ici 4 ans. Ce qui ne peut qu’être réalisé qu’en augmentant les surfaces des plantations et en assurant le traitement industriel de l’intégralité de cette production. Dans cet ordre d’idées, Sifca entend planter, au Libéria et au Nigéria, respectivement 15 000 et 14 000 hectares de palmiers à huile. Quant au Ghana, l’ivoirien négocie avec le singapourien Wilmar en vue de prendre des parts dans une industrie produisant 1 000 tonnes d’huile au quotidien.
Pour ce qui est du caoutchouc, Sifca se montre tout aussi ambitieux : il vise à traiter un minimum de 130 000 tonnes de matière première en 2013, soit 10 000 tonnes de plus que l’année dernière. Raison pour laquelle Sifca est entrain de renforcer les capacités de ses industries au Ghana et en Côte d’Ivoire. Cela va, bien entendu, avec l’importance des plantations : le groupe prévoit donc de planter 5 000 hectares au Ghana et d’agrandir ses champs nigérians.