Pour faire face aux difficultés inhérentes à la disponibilité des principaux facteurs de production, le Gabon a organisé un atelier, le 22 juillet dernier, dédié au lancement du projet Haagrim. Le but estd’intégrer les grands courants de la globalisation et de la mondialisation.
Harmonisation et amélioration des programmes de master et de doctorat en agrobusiness par la mobilité entre l’Afrique de l’Ouest, de l’Est et du Centre pour un développement socio-économique durable, Haagrim développe les échanges entre établissements d’enseignement supérieur des trois différentes zones du continent en offrant, par exemple, à tous les étudiants, un accès à l’enseignement supérieur. Il a aussi pour but de faciliter ce partenariat dans le domaine de la reconnaissance des études et des qualifications. Enfin, il est conçu pour participer à l’amélioration de la qualité de l’éducation supérieure à travers la promotion de l’internationalisation et de l’harmonisation des programmes et des cursus au sein des structures éducatives participantes.
Financé à plus de 2,6 millions de dollars par l’Union Européenne (UE), Haagrim s’insère dans le cadre du programme de mobilité universitaire intra-ACP (Afrique-Caraïbes et Pacifique).
En clair, ce projet permet à l’Etat gabonais de mettre sur pied une nouvelle génération de paysans distingués par leur dynamisme et leur autonomie.
En effet, en l’état actuel des choses, à savoir la revalorisation des métiers de l’agronomie par l’enseignement supérieur, la République du Gabon s’est donnée comme priorité d’édifier un enseignement supérieur et une recherche de qualité « alliant production des savoirs, des technologies et des compétences ».
Ainsi, selon les autorités dudit pays, la nécessité d’adapter le système éducatif au contexte socio-économique de ses partenaires de l’Ouest, de l’Est et même du Centre du continent, passe, sans commune mesure, par la professionnalisation de l’offre de la formation.