Dans une entrevue de presse accordée à l’APS, par le chef du gouvernement Sénégalais ce lundi 15 mars à Dakar, on pouvait entendre glisser des propos de M. Souleymane Ndéné Ndiaye, premier ministre Sénégalais, que depuis de longs périples, le Sénégal endure un véritable problème de qualifications de ses populations. Il a également affirmé que de telles insuffisances ont des répercutions sur l’ensemble de l’économie en ce sens que le taux très faible de compétences dénote d’une énorme médiocrité des travailleurs de divers domaines. Il s’est aussi, prononcé sur le niveau de l’éducation du pays qui selon lui est « une situation qui s’explique en grande partie par l’absence d’adaptation des modèles de formations aux mutations internationales caractérisés par la mondialisation et l’explosion des technologies de l’information et de la communication »
Vu ce climat peu propice lié à la faiblesse du système éducatif Sénégalais, il serait intéressant pour les autorités Sénégalaises de songer à une restructuration, une redynamisation voir même une réorientation de tout son système. Ceci doit impérativement passer par une volonté des dirigeants dans leurs politiques décisionnelles.
Ce message, adressé par le premier ministre, fut bien accueillie par les différents participants rassemblés à cette rencontre. Il s’agissait en effet, d’un colloque organisé par les différents décideurs à savoir hauts fonctionnaires, ministres, employeurs, chambre de commerce et universitaires du pays. Il se déroulait sur deux jours et avait pour mission de recenser les réalités auxquelles était confronté l’ensemble du système de l’enseignement afin de mieux répondre aux attentes, exigences de ce monde en perpétuelle mutation dans lequel il faut coûte que coûte se positionner.
Ce genre de colloque existe un peu partout dans le monde et il est à l’initiative du développement des PME au Canada, aux USA, en Angleterre et en Australie. Alors cette initiative serait la bienvenue dans nos pays sous développés dans lesquels de grands efforts sont entrepris pour sortir l’économie de ses impasses.