L’Etat malien est revenu à la normalité constitutionnelle car, un leader national vient d’être désigné par les populations pour conduire les affaires de la cité.
Ibrahim Boubacar Keïta, alias IBK vient d’être élu nouveau président de la République malienne, laquelle connaît de plus en plus de difficultés depuis le coup d’Etat perpétré en mars 2012 contre le gouvernement, à l’époque, en place.
Déclenché les 21 et 22 mars 2012, le conflit malien avait plongé en dix-huit mois le pays en récession, accentué la pauvreté, ravivés les tensions entre communautés Touaregs, arabes et noires, et provoqué un exode massif de Maliens, qu’ils soient déplacés internes ou réfugiés.
Ceci implique que le nouvelle Etat du Mali devra relever de nombreux défis comme la paupérisation qui mine, tous les ans, des millions de Maliens ainsi que la réconciliation nationale. A ce dernier propos, l’actuel numéro un Malien, alors candidat à la présidentielle, affirmait que son objectif prioritaire était la réconciliation non seulement du pays, mais également des fils et filles de la nation.
Bien que des irrégularités aient été constatées et que les rebelles aient menacés la stabilité du pays, force est de remarquer qu’une page vierge s’ouvre pour que le Mali puisse écrire une nouvelle histoire.
En clair, les chantiers à reconstruire sont nombreux. Toutefois, IBK a promis, lors d’une déclaration à la presse, de former un gouvernement qui soit en mesure de regrouper, autour du socle de l’unité, l’ensemble national. Cette déclaration a été encouragée par les Etats-Unis qui ont donné leur parole quant à la reprise, sous peu, de l’aide à ce pays.