Dans le cadre du Nouveau Partenariat de Développement, le Tchad a lancé jeudi les activités du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) en vue de la promotion et du renforcement de la gouvernance sur son territoire.
A cet effet, des structures nationales à savoir le Point focal, le Conseil national de gouvernance et le Secrétariat national, ont été créées par les autorités tchadiennes pour la mise en œuvre du MAEP.Elles ont pour rôle « d’identifier les forces et les faiblesses » du Tchad en matière de « bonne gouvernance », puis « proposer un plan cohérent d’actions » pour la réussite du programme.
« Nous devons nous exiger des efforts qui sont porteurs d’espoir » car, « l’implication pleine et entière de chacun de nous aidera à adopter de meilleures normes et politiques en matière de gouvernance » de sorte à ce que toutes les ressources du pays « soient bien orientées, bien gérées pour le plus grand bien de l’intérêt général », a souligné le président de la République tchadienne.
En effet, la bonne gouvernance repose sur la participation et recherche le consensus entre les différents acteurs d’une société. Elle veille à ce que la corruption soit minimisée et que les vues des minorités et des membres les plus vulnérables de la société soient prises en compte lors des décisions se rapportant à la vie de la société concernée.
En clair, les autorités tchadiennes, notamment le numéro 1 de la République, sont particulièrement vigilants et mettent du leur pour que le Tchad ne soit pas recaler dans le processus de la bonne gouvernance.