A l’issue du sommet de Kampala, les onze chefs d’Etat de la région des Grands Lacs ont, jeudi, sommé la rébellion du M23 de mettre fin à toute activité militaire et à stopper toutes les manœuvres visant à renverser le gouvernement congolais.
Tout en invitant les parties belligérantes, à savoir l’Etat congolais et le M23, à faire preuve de la plus grande retenue sur le terrain ; la Conférence les a enjointes de reprendre, dans trois jours, la voie des négociations pour la paix afin d’aboutir à des résultats concrets dans un délai de quatorze jours maximum.
Pour rappel, la situation dans l’Est de la RD Congo est de plus en plus alarmante. En effet, bien que des efforts régionaux et internationaux soient déployés, la pacification de cette zone, confrontée à l’aggravation de la crise humanitaire et aux violences de tout ordre, s’avère davantage difficile à réaliser. D’où, selon l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU dans ladite région, une attention urgente doit être accordée à la situation sécuritaire.
A cet effet, le dialogue entre les parties, suspendu depuis le mois de mai, est perçu, par les acteurs régionaux et internationaux, comme la seule voie pouvant conduire à la paix. Cette requête a été reçue favorablement par les rebelles du M23 dont le président a fait savoir que « la rébellion était prête à reprendre les pourparlers avec Kinshasa.
En somme, la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs a encouragé les belligérants à mettre en œuvre les recommandations afin de mettre fin au cycle de violence, d’impunité, d’insécurité et d’instabilité en RDC.