L’Etat Djiboutien va prendre part à un programme de renforcement de moyen de subsistance en partenariat avec l’Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD). Financé par plusieurs partenaires, ce projet permettra au pays de développer une expertise locale pour l’obtention de moyens de subsistance durable malgré les conditions climatiques du pays. Le premier partenaire de l’IGAD au sein de l’Etat est le ministère de l’Agriculture. L’accord avec ce dernier prévoit spécialement le lancement d’un projet qui cible les terres arides étant donné qu’elles donnent du fil à retordre aux agriculteurs et aux éleveurs. Les autres secteurs concernés par cet accord sont la santé, les soins vétérinaires, l’éducation et la pêche. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre d’un programme global de développement initié par le gouvernement sous le nom de Djibouti Vision 2035.
Conscient de ses opportunités et de ses limites, le pays a donc décidé de maîtriser ses points faibles tout en tirant au mieux ses points forts. L’agriculture et l’industrie sont peu développées en Djibouti. Cependant, grâce à sa position stratégique sur le détroit de Bab el Mendeb, le pays a développé une activité portuaire importante. D’ailleurs, les deux axes majeurs qui soutiennent son économie sont les activités portuaires et les investissements directs étrangers. L’année dernière, sa croissance a été de 4,5%. Cependant, cela ne suffit pas et le pays a encore beaucoup d’effort à fournir. Toujours l’année dernière, environ 79% de Djiboutiens vivaient encore en dessous du seuil de pauvreté et le chômage touchait pratiquement la moitié de la population active. Malgré les guerres civiles qui ont agités ses voisins au cours des dernières décennies, le pays jouit d’une certaines stabilité politique, en partie du fait de l’implantation des bases militaires françaises et américaines. Celui-ci devrait donc profiter de cette stabilité pour consolider son économie et son armée.