L’accès à l’eau potable reste encore un problème au Botswana et le gouvernement doit faire face à des pénuries qui sont parfois sévères. Pour cette fois Gaborone a été obligé d’augmenter les mesures de restrictions d’eau par le biais de la compagnie publique Water Utilities Corporation (WUC). Cette restriction touche particulièrement la capitale Gaborone ainsi que les régions voisines.
La mesure fait suite à une pénurie prolongée à laquelle faite face toute la région. Selon le communiqué des autorités du pays, il est actuellement interdit d’utiliser de l’eau potable pour des besoins de construction ou encore de lavage de véhicules. Dans la même optique, il a été intimé l’ordre d’arrêter tous les services ornementaux qui consomment de l’eau, à l’instar des fontaines de ville. Selon la responsable des relations publiques du WUC, les niveaux d’eau sur les barrages du pays continuent à descendre et certains d’entre eux sont déjà pratiquement asséchés. L’entreprise publique fait donc face à déficit considérable en disponibilité en eau par rapport à son régime habituel. Répondre à la demande en eau de la grande ville de Gaborone devient donc un difficile et si des mesures de restrictions n’étaient pas rapidement prises, la ville se retrouverait tout simplement à court d’eau. Ces dernières années, le gouvernement botswanais a massivement investi dans la construction de barrages pour faire face aux problèmes de pénurie.
Au début de l’année en cours, le pays avait signé un accord de partenariat avec le Lesotho et l’Afrique du Sud pour pouvoir s’approvisionner en eau à partir d’une rivière Lesotho. Les trois pays et la Namibie appartiennent à une organisation sous-régionale, la commission du fleuve Orange-Senqu (ORASECOM) qui a pour mission de promouvoir une exploitation commune du fleuve.