Ce jeudi 17 mars 2010, à Dakar s’est tenue une rencontre de presse avec le groupement des armateurs et industries de la pêche du Sénégal (GAIPES). Cette rencontre, avait pour objectifs de stigmatiser la gestion frauduleuse des décideurs en charge de ce secteur depuis une quinzaine d’années.
Ce groupement a porté à la connaissance du grand public que l’état de délabrement des ressources halieutiques et de l’économie maritime dans lequel baignait le pays était dû au fait de la présence de navires russes sur les côtes Sénégalaises.
En effet, de 1992 à 1999, sous le règne Abdou Diouf, des contrats signés entre la Russie et le Sénégal portant sur une action délibérée du gouvernement a permis aux navires russes de pêcher dans les eaux sénégalaises.
Aujourd’hui, vu ces fortes répercutions qu’elle a eu sur l’économie ainsi que la pêche au Sénégal, La directrice de l’Amerger Casamance, Ndiaye Niang Fatou s’inquiète, dit-elle « ces monstres(ces navires) sont des mastodontes de 100 m de long et de 10m de haut, si on les laisse faire il n’y aura aucune créature halieutique » elle renchérit en disant « avec un système de pêche aussi destructeur et ravageur que celui-ci, ce sont les ressources qui sont capturées pour réapparaitre sous forme de produits congelés ou de sous produits» .
Ce scénario tant dénoncé par les syndicats, devient aujourd’hui une réalité quant l’on annonce que le ministre de l’économie actuelle malgré son sentiment partagé de tous, décide autrement, cela est inacceptable. L’annonce du ministre, est perçue comme une erreur à ne pas perpétuer de la part du secteur..
Le développement ne se construit véritablement que lorsque les dirigeants d’un pays prennent conscience de préserver le futur des générations.