S’inscrivant dans une logique de diversification économique, l’Angola a compris qu’il avait d’autres potentiels à mettre en valeur, parmi lesquels, figure le Tourisme. Dans le cadre du développement de ce secteur, Luanda compte attirer près de 4,6 millions de touristes à l’horizon 2020. Pour réaliser ce projet, le ministère de l’Hôtellerie et du tourisme a établi un programme spécial pour transformer le pays en une destination de premier choix sur le Continent africain.
Selon les prévisions du ministère, la part du tourisme dans l’économie angolaise devrait atteindre les 3% du PIB à cette échéance. Aussi, le développement du secteur touristique devra-t-il permettre à une importante partie de la population de trouver du travail. A ce jour, le secteur n’emploie que 150.000 agents, mais ce chiffre devrait être multiplié par 6 sur les 7 prochaines années.L’Angola a déjà déployé des grands moyens pour transformer complètement le paysage de son territoire. Deux axes majeurs sont ciblés dans cette démarche : il s’agit de la construction de centres d’attraction modernes et de la mise en valeur des paysages naturels éparpillés à travers le pays. Ce dernier prend pour modèle son voisin l’Afrique du Sud qui a réussi ce pari et qui tient encore le titre de première destination touristique de l’Afrique.
Entre la théorie et la pratique il y a généralement un grand écart. Bien que des travaux d’infrastructures d’envergure aient été initiés, il reste encore beaucoup à faire. En plus, entre le Maghreb, l’Afrique de l’est et l’Afrique australe, la concurrence sur le continent reste légion. Néanmoins la réussite de ce secteur aiderait le pays à dépendre moins du pétrole et donc à atténuer son exposition aux risques de fluctuations des prix de l’or noir sur le marché mondial.