Les investissements chinois en Ouganda continuent à prendre du volume. En effet, le vice-ministre ougandais de l’Energie vient d’annoncer que la Chine avait obtenu les droits d’exploitation du champ pétrolifère de Kingfisher. C’est la compagnie chinoise CNOOC qui s’occupera de la mise en valeur du site. Cette dernière a annoncé qu’elle consacrerait un investissement de 2 milliards de dollars et son activité devrait s’étendre sur 4 ans. En plus du secteur pétrolier, la Chine va également investir dans le secteur des phosphates. C’est la compagnie Guangzhou Dongsong Energy qui a remporté ce marché. Pour l’exploitation du site convoité à Tororo, l’entreprise chinoise compte injecter près de 560 millions de dollars qui serviront à mettre en place une exploitation minière, à produire des engrais ainsi que de l’acide sulfurique. En termes d’engrais, Guangzhu Dongsong Energy compte produire 300.000 tonnes par ans.Ainsi, une unité de production d’acide sulfurique d’une capacité de 200.000 tonnes par an est-elle envisagée.
L’arrivée de la Chine sur le marché ougandais n’est pas anodine Il y a 7 ans, des réserves considérables en matière de pétrole ont été découvertes dans le pays. Les premières évaluations avaient annoncé qu’elles pouvaient aller jusqu’à 3,5 milliards de barils. Selon les autorités du pays, tout est mis en place pour que d’ici 2 ans et demi, l’Ouganda devienne producteur d’or noir.
Dans le cadre de son développement, le sous-continent asiatique souffre d’un manque important de consommation d’énergie. Il faut donc prospecter à travers le monde et saisir l’occasion pour chaque opportunité qui se présente.
A ce titre, l’Afrique est actuellement le terrain favori de la Chine vu que le continent dispose d’énormes ressources énergétiques et a besoin, en contrepartie, d’infrastructures. L’Ouganda faisant partie des pays concernés, ses responsables devront s’organiser afin que les contrats conclus bénéficient au mieux à la population locale.