Suite à la publication d’un rapport d’audit par la Cour des comptes européenne, mardi 1er octobre 2013, sur la gestion de l’aide apportée par l’Union européenne à la République Démocratique du Congo, le porte-parole du gouvernement congolais s’est insurgé contre toute tendance à rendre les autorités cet Etat ,responsables de la mauvaise gestion .
L’audit pointe du doigt « l’évaporation » des fonds ainsi que le caractère limité des résultats sur le terrain. La Cour a recommandé à l’UE de se montrer « plus exigeante envers la République Démocratique du Congo » afin que celle-ci développe, sur le long terme, des objectifs plus adaptés aux réalités du pays.
Face à de telles allégations, le porte-parole du gouvernement congolais a tenu à préciser le rôle dévolu aux autorités du pays dans la gestion de l’aide européenne. Selon lui, celles-ci n’interviennent que pour les cérémonies d’inauguration des projets remis clés en main et sont formellement écartées, aussi bien de la conception, de la définition que de l’exécution de la plupart des grands programmes.
Contrairement à la compréhension et, partant, à l’opinion que s’est fait le porte-parole sur les publications de la Cour des comptes européenne, l’Ambassadeur de l’UE en RDC s’est exprimé pour en donner le véritable sens. Pour lui, le problème ne se situe pas au niveau de la gestion, mais plutôt dans l’exécution des programmes par l’Union. Ce qui blanchit totalement le Congo.
En résumé, les autorités congolaises n’ont aucune part de responsabilité dans le constat d’échec de gestion de l’aide européenne ;ainsi que dans le dysfonctionnement des structures mises en place pour veiller à une meilleure exécution des programmes de stabilisation de la région Est du Congo,indispensables à la croissance en faveur des populations et l’enracinement de la démocratie et des droits de l’Homme.