Sanctionné de partout, de l’occident, de l’ONU, des Etats unis, de ses amis frères et voisins du même continent, la côte d’ivoire vit de sanctions en sanctions, jours après jours, instants après instants.
En effet, depuis le mercredi sombre du 01 décembre dernier, qui a vu la proclamation des résultats présidentiels par la cour constitutionnelle, le climat des affaires dans ce pays s’est aussitôt dégradé. Abandonnant ainsi toutes activités, les acteurs du système économique se sont éclipsé des frontières, et depuis lors l’économie ivoirienne se porte au plus grand mal.
A peine quelques temps, le pays faisait face à des fermetures successives de grandes banques commerciales. Ces banques, à l’instar de leur relation économique privilégiée qu’elles entretenaient avec le gouvernement du pays, vu leur fermeture ne sont plus à mesure de financer l’activité économique.
Chaque seconde qui tourne constitue de grandes décisions à opérer pour les acteurs restants du système. L’on annonce une baisse de 75% dans l’industrie agroalimentaire au port d’Abidjan, les navires marchands sont presque inexistants, l’activité en général à tout les nivaux tourne en ralenti.
Jean Kacou Diagou, président de la fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’ouest(Fapao), président de la confédération des entreprises de côte d’Ivoire (Cgepci), également président d’une banque importante qui s’est vu dans l’obligation de fermer ses portes (BIAO), lors d’une rencontre livrée à la presse, s’est attristé de voir la côte d’ivoire dans une situation pareille, de la voir inerte, il a aussi ajouté que la fermeture de la BIAO s’explique en partie par le fait que la BECAO avait suspendu leurs transactions à l’international.
C’est une perte énorme de constater que ce pays avance vers la dérive économique. Si partisans de paix sont ces leaders politiques, il serait temps de renoncer à ses méchancetés et accepter de conduire le pays dans un mieux être.