Electrifier la ville de N’Djamena. Telle est l’une des aspirations du gouvernement tchadien. Dans le cadre de cette grande politique énergétique, le président de la République, M. Idriss Deby, a procédé, vendredi dernier, à la pose de la première pierre du chantier d’une centrale électrique à Farcha. Celle-ci devrait générer à terme une puissance électrique de 60 MW. Pour concrétiser ce projet au coup global estimé à 48 milliards de FCFA (96 millions de dollars américains), le gouvernement tchadien, qui en est le seul bailleur de fonds, a décidé de faire confiance à l’entreprise néerlandaise Wartsila .
En plus, une boucle d’une tension de 90 KV sera installée à N’Djamena, ainsi que des réseaux de distribution et une ligne de transmission haute tension équivalente à 66 KV, laquelle va relier la capitale tchadienne à la ville de Djarmaya. Ces travaux, quant à eux, seront réalisés par les techniciens de la China Machinery and Equipment Corporation (CMEC). D’ailleurs, sur les 95 milliards de FCFA (190 millions de dollars américains) que nécessite cette seconde partie du projet, l’Etat tchadien n’en assumera que 30 %. Le reste fera l’objet d’une demande de financement auprès d’une institution chinoise de la place, EXIM Bank.
Ce projet est porteur de beaucoup d’espoir pour les ménages de N’Djamena. Car, ceux-ci n’auront plus à faire face aux délestages récurrents. En plus, l’électrification de la ville aura des retombées positives sur la sécurité. De même, cela encouragera des investissements à l’échelle locale.