Près de 20 ans après le passage de François Mitterrand, le président François Hollande se rend en Afrique du Sud pour une visite de deux jours, en vue de renforcer la coopération entre les deux pays.
Au menu, des contrats commerciaux et l’analyse sur la situation des crises politico-militaires qui secouent le continent africain. Selon les spécialistes, le volet économique est au cœur de cette visite. Déjà, la RSA première puissance africaine, consomme environ 20% des exportations de la France en direction d’Afrique subsaharienne. Le président français est accompagné de 8 ministres dont le chef du gouvernement, le ministre des Affaires étrangères et celui de la Justice.
Selon les informations parues dans la presse, les accords commerciaux porteront essentiellement sur les secteurs de l’énergie et des transports. Pour l’énergie, il s’agit du solaire et du pétrole. Il est prévu dans les accords de coopération, l’octroi d’un prêt d’environ 100 millions d’euros qui servira à la construction d’une centrale solaire et d’une ferme éolienne. L’Afrique du Sud a besoin de beaucoup d’énergie pour son industrie et la France a apporté son concours en matière nucléaire.Le groupe français Total annonçait une prise de position dans l’exploration en Offshore au pays de Mandela. Cela a été rendu possible grâce à l’acquisition de 50% des parts de permis d’exploitation appartenant initialement à la société sud-africaine, CNR International.
Plusieurs chefs d’entreprises français sont également du voyage. Ce sera l’occasion pour eux d’explorer le marché sud-africain et dénicher de nouveaux débouchés. En cette période de crise, la France a bien besoin de trouver des débouchés pour écouler ses produits et stimuler son industrie pour la baisse du chômage.
Pour ce qui est des crises continentales, les deux dirigeants essayeront de se mettre d’accord sur les solutions communes pour un retour à la stabilité aussi bien en Afrique centrale que dans la région du Sahel.