De sources concordantes, une politique a été mise sur pied par les autorités congolaises, notamment le ministre Congolais des Postes, télécommunication et nouvelles technologies de l’information et de la communication, afin de démanteler les réseaux de trafiquants téléphoniques.
En effet, les enquêtes ont prouvé que depuis une dizaine d’années, la fraude sur les appels mobiles internationaux a fortement pesé sur les revenus de l’Etat en raison du montant qu’il perd chaque mois, estimé à douze millions de dollars.
Pour faire face à cette fraude à grande échelle, le ministre travaille de concert avec les opérateurs télécoms, notamment Airtel, dans le but de détecter les réseaux de trafiquants et de mettre un terme à l’impunité qui règne en la matière.
A titre d’exemple, pas plus tard que le lundi 21 octobre dernier, des individus ont été interpellés par les autorités du Congo afin qu’ils répondent de leurs actes. Ils sont « spécialisés dans la conversation des appels internationaux sortants et entrants » dans le pays. Bien avant cette opération, un autre coup de filet avait permis, le 4 octobre, aux responsables des télécommunications de mettre la main sur un réseau de fraude d’appels mobiles internationaux. Il est donc clair que ce délit, qui de plus en plus prend de l’ampleur, est commis avec des complicités « internes et externes, nationales et internationales ».
Quoi qu’il en soit, les autorités congolaises sont déterminées à venir à bout de ces pratiques frauduleuses qui font perdre des millions de dollars au Trésor public. Pour elles, il est hors de question que les fraudeurs restent impunis et que les opérateurs télécoms contribuent, faute de coopération avec les autorités, à encourager de tels actes qui portent atteinte aux finances de l’Etat.