Prévue lundi 11 novembre 2013, la signature de l’accord de paix entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 est scellée à Kampala, la capitale ougandaise.
« Ceci n’est qu’une formalité », a affirmé une haute autorité congolaise. En effet, suite à la grande offensive menée par les forces armées nationales de la RDC, ayant conduit à une victoire historique de l’armée, les rebelles s’étaient engagés à renoncer définitivement à la lutte armée afin de favoriser le dialogue pour la paix.
C’est dans cette logique que s’inscrit l’accord de paix signé. Il comporte, selon des sources concordantes, les grands axes à suivre pour un retour définitif à la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Il s’agit, entre autres, de l’engagement du gouvernement congolais d’adopter le plus rapidement possible une loi d’amnistie générale pour faits de guerre et crimes insurrectionnels. En contrepartie, la branche rebelle sera transformée en parti politique pour éviter le développement de toutes activités militaires en son sein.
Reçue avec enthousiasme par la population et la classe politique, l’annonce de la signature de cet accord laisse poindre à l’horizon de l’espoir pour les habitants de l’Est qui ont subi longtemps des exactions, vols, viols, pillages et massacres de la part du M23.
Après la victoire de l’armée congolaise, l’ONU entend poursuivre la chasse aux mouvements rebelles dans la région pour l’instauration d’une véritable paix
Après plusieurs mois de discussion et plus d’une dizaine de jours d’offensive menée par son armée, l’Etat congolais est décidé à effacer cette sombre image de son histoire et commencer un véritable décollage économique.