Face à la recrudescence de la violence en Centrafrique, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies propose cinq mesures pour rétablir la paix en République centrafricaine.
En effet, depuis la prise du pays par les éléments de l’ex-rébellion, la Centrafrique vit une phase de turbulence totale qui, de jour en jour, entraîne une situation d’insécurité. Ceci s’explique tant par les nombreux crimes (vols, viols, etc.) que par l’impunité dont jouissent les criminels et surtout par l’ampleur que prennent les violences intercommunautaires .
En prévision de la dégénérescence de ces violences, le Secrétaire général de l’ONU suggère dans un rapport publié lundi, qu’une action collective autorisée soit mise rapidement en application, en vue de la protection des civils et du rétablissement de l’autorité de l’Etat ainsi que de son fonctionnement. A ce titre, il a été proposé un soutien logistique à la Mission internationale de soutien en Centrafrique (Misca) par le biais d’un fonds alimenté au gré des Etats membres des Nations Unies et géré par la même Organisation.
Outre ces solutions, l’envoi de Casques bleus a figuré dans les suggestions faites par le Secrétaire général de l’ONU. Mais avant, une opération hybride comme celle conduite en Somalie devrait prendre place en Centrafrique. En clair, une Opération de maintien de la paix va bientôt voir le jour en République centrafricaine en raison de l’échec des actions entreprises au niveau régional et continental.
En somme, l’ampleur de la crise centrafricaine nécessite l’usage de plus grands moyens, comme ceux offerts dans le cadre des Nations Unies, pour restaurer l’Etat et par la même occasion veiller à la sécurité des populations civiles et au respect de leurs droits.