De sources concordantes, plus d’un millier d’anciens combattants rebelles, ayant déposé les armes, auront l’opportunité de faire partie du corps armé ou de la police nationale de la République Démocratique du Congo. Ces derniers ont, en effet, répondu à l’ultimatum du Président de la République qui, à la fin d’octobre dernier, avait enjoint les rebelles d’abandonner volontairement les armes au risque d’y être contraints par la force.
Même si quelques groupes résistent encore sur le terrain, plaidant en faveur d’une contrepartie financière, ces anciens combattants rebelles ont fait le choix de déposer les armes avec ou sans contrepartie. Une initiative saluée par les autorités congolaises qui encouragent ceux qui opposent résistance à rejoindre le camp de la paix.
Ces événements augurent bien du retour à la normale en RD Congo après plus d’une année et demie de combat entre les forces armées nationales et les rebelles du M23, qui ont capitulé depuis le 5 novembre 2013.
Pour l’heure, le gouvernement poursuit son programme de désarmement par une sensibilisation des éléments de l’ex-rébellion et travaille au bon fonctionnement de la réinsertion sociale de ceux qu’ils veulent bien coopérer avec lui. En effet, le ministre congolais de l’Intérieur, en déplacement dans la zone autrefois théâtre de conflits et après une rencontre avec un groupe d’anciens combattants ayant rejoint la patrie, a fait une offre allant dans le sens de leur réintégration de le corps sécuritaire de la République.
Quoi qu’il en soit, l’opportunité que l’Etat congolais offre aux ex-rebelles s’inscrit, non seulement dans la démarche de la paix, mais également constitue pour eux, dans une certaine mesure, une amnistie présidentielle.