En prenant la décision de surseoir pour le moment les différentes réformes à l’origine des tensions dans le domaine éducatif, le Président de la République gabonaise a mis fin aux mouvements d’humeur à travers tout le pays.
Il s’agit, entre autres, de marches organisées par les collégiens et lycéens d’établissements divers et de menaces verbales de parents d’élèves mécontents des traitements que les forces de l’ordre infligent à leurs enfants. Par exemple, un parent interrogé a lâché ces propos : « …Nous ne le souhaitons pas, mais s’il venait à ce que l’un de nos enfants meure, c’est le Gabon que nous mettrons à feu… ».
C’est donc en vue d’apaiser les tensions que dans la nuit d’hier à aujourd’hui, le porte-parole du Président de la République a, dans un communiqué public, mis non seulement en lumière la solution apportée par le numéro 1 du Gabon aux mouvements de contestation des réformes engagées par son ministre de l’Education depuis 2009, mais a également exposé son point de vue par rapport à la situation.
En effet, le Président a marqué son indignation par rapport aux manifestations qu’il a qualifiées d’instrumentalisation de la jeunesse gabonaise. Il a ainsi rappelé que l’émergence ne pourra prendre forme sans une jeunesse bien éduquée et a fait la promesse de poursuivre les démarches entamées en vue d’adapter le système éducatif au programme de développement du pays. Il a de même souligné que les auteurs des actes de violence et de destruction de biens publics auraient à répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes.
Malgré qu’il soit rapidement saisi de ce dossier brûlant pour répondre aux attentes des contestataires, le chef de l’Etat entend mener postérieurement des actions utiles à l’éducation nationale.