S’exprimant sur les medias de la France dans la soirée de dimanche, le ministre français de la Défense a avancé que la période d’impunité est terminée en Centrafrique.
Son propos s’appuie sur le fait que l’opération française « Sangaris » est actuellement en activité en Centrafrique pour mettre fin au désordre qui y règne depuis quelques mois.
Présentes sur le territoire, depuis le début du week-end dernier, les forces françaises ont étendu leurs actions dans toute la capitale Bangui. Cette initiative n’a pas été sans heurts avec les éléments de l’ex-rébellion, jusqu’à lors chargés de la sécurité du pays.
De source officielle, des tensions ont été manifestes entre les deux forces. Outre la sécurisation du territoire et des populations, l’opération « Sangaris » a pour mission de désarmer, à compter de ce jour, les groupes armés. Cette tâche va bon train puisque les militaires français ont déjà procédé à dix arrestations qui ont conduit à la saisie d’une cinquantaine d’armes.
Il est à préciser que l’attitude des ex-rebelles complique le travail sur le terrain. Et, il est difficile de les identifier puisqu’ils ont enlevé leurs treillis et se sont habillés en civil. Ce qui prête à beaucoup de confusion. Pour y remédier, des communiqués ont été diffusés à travers les médias nationaux pour interpeller tous les groupes armés à rendre les armes ; faute de quoi, la force sera employée contre ceux qui désobéiront à ces décisions.
Pour l’heure, l’essentiel des forces françaises est concentré à Bangui et quelques unités sont déployées dans le Nord-ouest où les affrontements interreligieux vont croissants.
En somme, « Sangaris », du nom de l’opération française en Centrafrique, a pour priorité de mettre fin aux massacres et de désarmer les milices.