L’envoyée spéciale du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies dans les Grands Lacs ,Mary Robinson,est en visite officielle, depuis le samedi 11 janvier, en République Démocratique du Congo pour évaluer le plan d’action des chefs d’Etats de la région sur l’application de l’accord-cadre d’Addis-Abeba.
Dans le cadre de cette évaluation, des rencontres ont été organisées et se poursuivent entre l’envoyée spéciale et les différents responsables de système des Nations Unies, les ambassadeurs membres du Conseil de sécurité accrédités en RDC, la ministre de la Famille et genre, le ministre des Affaires étrangères et le Premier ministre congolais et les responsables de la Commission électorale indépendante.
Toutes ces rencontres permettront à Mary Robinson de faire un rapport au Conseil de sécurité de l’ONU sur l’évolution de la mise en œuvre par les intéressés des dispositions de l’accord-cadre. Cet accord qui a été signé en février 2013 a pour ambition de restaurer la paix et la sécurité dans les Grands Lacs. Outre le rapport, ces échanges ont aussi pour but de préparer le prochain sommet des chefs d’Etats des Grands Lacs à Luanda. Ce sommet est prévu pour les 14 et 15 janvier. « Nous allons mettre l’accent sur l’importance de l’accord-cadre au niveau national et au niveau régional », a déclaré Mary Robinson
Cette précision de l’envoyée spéciale est de taille dans la mesure où la situation sécuritaire en RDC est très instable. Les événements du 30 décembre 2013, à savoir le coup d’Etat déjoué selon les autorités congolaises, ont fait de nombreuses victimes et un phénomène, non des moindres, fait rage dans l’Est du pays : il s’agit de l’assassinat de chefs coutumiers.
Ainsi, la visite de la représentante spéciale de l’ONU dans les Grands Lacs permet de remettre la pendule à l’heure par rapport aux questions de paix et de sécurité.