Le Comité Al Qods que préside le roi Mohammed VI du Maroc, tient ce vendredi et samedi sa 20ème session à Marrakech (sud), une rencontre très attendue tant par les Palestiniens que dans le monde arabe et musulman.
Au menu de cette réunion à laquelle assiste le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, figurent des questions d’une importance capitale pour l’avenir non seulement de la ville sainte d’Al Qods (le nom arabe de Jérusalem), mais également des territoires de la Palestine encore sous occupation israélienne.
La rencontre, dont le timing revêt un caractère particulier, intervient au moment où la diplomatie américaine mène une nouvelle démarche jugée cruciale, pour le retour des Israéliens et Palestiniens à la table des négociations de paix, gelées depuis longtemps à cause de la poursuite par Tel-Aviv de sa politique des colonies de peuplement juif, malgré tous les appels et les avis contraires.
Contrairement à la politique d’occupation ségrégationniste de l’Etat hébreu, le Roi Mohammed VI a tout au long de son règne, œuvré en faveur de la coexistence et du rapprochement interculturel et interreligieux dans son royaume comme dans le cadre des actions du Comité de Jérusalem qu’il préside depuis le décès de son père, Hassan II en été 1999.
Outre Mahmoud Abbas et les ministres des Affaires étrangères des 16 pays membres du Comité, cette rencontre de deux jours est rehaussée par la présence du S.G de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), des représentants des pays membres permanents du Conseil de sécurité et du Secrétariat général de l’ONU, de l’Union européenne, du Vatican et de la Ligue arabe.
A travers les actions du Comité Al Qods et de son bras financier l’Agence Bayat Mal Al Qods, le monarque marocain cherche en étroite concertation avec l’autorité palestinienne et les autres parties concernées à faire avorter les plans israéliens visant la judaïsation de la ville sainte et la modification de son statut juridique et de sa structure démographique.
En sa qualité de président Comité Al Qods, le souverain marocain a placé à la tête de ses soucis la sauvegarde du caractère multiculturel de Jérusalem. Et c’est une des missions de l’Agence Bayt Mal Al Qods, dont les fonds auxquels le Maroc participe à hauteur de 80 pc, servent à financer des projets de réhabilitation des logements pour les habitants démunis de Jérusalem, de restauration ou de construction d’écoles, de centres sociaux et de mosquées, d’octroie de bourses d’études ou d’acquisition de matériel sanitaire d’urgence.
A travers ces actions, le Maroc et son Roi se sont placés à l’avant garde des défenseurs de la ville sainte et de son patrimoine civilisationnel multiculturel et interreligieux.