Après quarante-huit heures de discussions, le Conseil National de Transition (CNT) s’est accordé sur des dispositions à mettre en œuvre pour l’élection du nouveau président de la transition en Centrafrique.
En effet, la date de l’élection et les critères d’éligibilité du successeur de Michel Djotodia ont été rendus public. De sources officielles, le scrutin se déroulera le lundi 20 janvier prochain et les candidats qui seront retenus pour y prendre part, devront satisfaire les dix-sept critères requis.
A rappeler que, suite à la démission de Michel Djotodia et de son Premier ministre lors du sommet extraordinaire organisé au Tchad le week-end dernier, les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et tous les autres membres de la Communauté internationale avaient confié la tâche de la désignation d’un nouveau président de la transition centrafricaine au Conseil national de transition. De retour à Bangui, ceux-ci s’attelaient à l’ouvrage en raison de la persistance de la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire dans le pays.
Pour l’heure, l’Organisation des Nations Unies appelle à la mobilisation humanitaire et militaire pour contenir les violences et apporter une assistance aux populations touchées durement par la crise. Cet appel pressant de l’Organisation intervient du fait que sur les deux cents quarante-sept millions de dollars qu’elle a demandés depuis le mois de décembre 2013 pour répondre aux besoins de base des populations en Centrafrique, elle n’en a reçu pour le moment que 6%.
Quoi qu’il en soit, le nouveau président de la transition centrafricaine sera élu le lundi prochain. Cette décision du Conseil suscite beaucoup d’espoir au niveau national et international dans la mesure où elle permettra de résoudre le problème de la direction de ce pays.