La position de l’Angola en tant que leader africain du pétrole ne fait que se confirmer. Après s’être hissé à la deuxième place continentale en matière de production avec environ 1,75 millions de barils par jour, le pays continue son ascension et projette d’atteindre un niveau de 2 millions de barils par jour d’ici l’année prochaine.
Aussi, cette perspective demeure réalisable. En effet, les résultats des prospections toujours en cours montrent que le pays disposerait d’un potentiel onshore de plus de 7 milliards de barils, soit l’équivalent de plus de 11 ans de production au rythme actuel. Et pourtant, les réserves offshores connues du pays sont de plus de 12 milliards de barils. Selon les résultats officiels des études, les prospections promettent encore plus de réserves à découvrir.
Déjà, les autorités ont annoncé que le site des réserves onshore découvertes fera l’objet d’un découpage en 10 blocs, chacun évalué à 700 millions de barils de potentiel. La répartition des blocs suscite déjà l’intérêt de plusieurs entreprises. La Sonangol a également annoncé que cette répartition se ferait d’ici la fin de cette année et que l’exploration approfondie ainsi que l’exploitation ne pourront être envisagées qu’à partir de l’année prochaine.
L’Angola a exprimé son accord pour une gestion commune ainsi que le partage des intérêts avec son voisin la RD Congo, pour l’exploitation du site situé dans la zone communément appelée ZIC (Zone d’intérêts communs).Cette zone disposerait d’un potentiel de plusieurs dizaines de millions de barils.
Le pétrole pèse pour 46% dans le PIB du pays et représente environ 96% de ses exportations. Il contribue énormément à la croissance angolaise qui a été de 5,6% en 2013. Les prévisions du FMI font état d’une projection de 6,3% pour cette année.