Le Bureau national des statistiques du Kenya a publié les données économiques du pays sur l’année 2013. Le rapport révèle une augmentation sensible des importations de 2,1% par rapport à l’année précédente, alors que le taux des exportations est en baisse. Ce qui engendre une plus grande sur les réserves de change du pays. Les importations qui ont dépassé les 17 milliards de dollars, contre 16,2 milliards en 2012, ont porté pour la majeure partie sur les fournitures industrielles avec 4,82 milliards de dollars.
Les produits pétroliers constituent aussi une part très importante des importations kenyanes avec une consommation annuelle de 4,5 millions de tonnes. Selon les rapports du bureau national des statistiques, les importations de pétrole en 2013 ont coûté au pays 3,5 milliards de dollars. Ce qui constitue néanmoins une légère baisse par rapport à l’année précédente. Mais celle-ci n’a pas affecté la facture globale des importations de produits pétroliers.
En revanche, sur la même période, les exportations kenyanes ont connu une baisse considérable dans différents domaines. Les exportations d’horticulture, par exemple, ont reculé pour la troisième année consécutive. Les recettes rapportées par ce secteur ont chuté à 981 millions de dollars en 2013 contre 1,05 milliards en 2012 et 1,13 milliards de dollars en 2011. Cette baisse constante s’explique par des conditions climatiques défavorables, notamment une vague de froid qui s’est abattue sur le pays en affectant la production des fleurs durant le second semestre 2013.
L’horticulture est l’une des principales sources de recettes d’exportation au Kenya. Selon les données statistiques, seulement 11% des importations du pays proviennent des pays de l’Afrique, et essentiellement de l’Afrique du Sud. Les échanges du Kenya avec l’Union européenne (UE) sont relativement faibles en raison des restrictions commerciales de l’UE. Le marché asiatique représente aujourd’hui le premier partenaire du Kenya tant sur le plan des importations que des exportations.