Dans un communiqué adressé à la presse le mercredi 5 février 2014, le porte-parole de la Banque Mondiale a annoncé le report et non l’annulation de l’Assistance technique liée à la conception du projet Inga III en République Démocratique du Congo.
Un projet initialement belge, la construction des barrages hydroélectriques d’Inga a été lancée depuis l’époque coloniale. Repris par l’ex-président Mobutu dans le cadre de sa politique de grands travaux, deux barrages baptisés Inga I et II ont été réalisés grâce à une aide belge et internationale. C’est dans le second cadre qu’intervient la Banque Mondiale.
Très impliquée dans le projet d’Inga III, l’institution internationale devrait, lors de son Conseil d’administration prévu pour le 11 février prochain, valider un prêt de soixante-treize millions de dollars en faveur de ce projet.
Même si la réunion de ce Conseil a été reportée, le porte-parole de la Banque a assuré que l’engagement de celle-ci envers le projet n’a pas changé.
Au Congo, la décision de l’institution a été bien reçue par les hautes autorités qui y perçoivent plus une stratégie de recul pour mieux étudier le projet et non une remise en cause de celui-ci dans la mesure où les enjeux concernent tout le continent africain.
« Le projet Inga III reste porté par un engagement très fort des Américains à le faire aboutir », a souligné un conseiller technique du gouvernement congolais en vue de rassurer et de faire taire toutes rumeurs sur un soi-disant abandon du projet par la Banque Mondiale.
En temps opportun, Inga III passera de l’étape conception de projet à la réalisation d’autant plus que la BM a assuré que son engagement pour ce projet « reste inchangé ».