Bientôt, le Togo devrait disposer d’un guichet unique. A cet effet, son gouvernement vient d’attribuer une concession au français Soget et à son compatriote Bureau Veritas.
Emboîtant le pas au Bénin, qui en possède déjà, le Togo entend se mettre à jour en installant ce dispositif dont la mission est de « permettre aux partenaires commerciaux et logistiques de déposer des informations et des documents standardisés auprès d’un organisme unique, en vue de remplir l’ensemble de leurs obligations réglementaires pour leurs opérations de commerce extérieur », tel que mentionné dans le communiqué conjoint de Bureau Veritas et Soget.
Le premier des deux partenaires de ce projet, est une multinationale spécialisée dans la certification et l’évaluation de la conformité. Le second s’occupe de la gestion des opérations portuaires. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ce guichet unique sera installé, entre autres, sur le port de Lomé.
En dehors de ce poste, il devrait être mis en place au niveau des frontières routières et aériennes. Tout ce mécanisme sera piloté par le Société d’exploitation du guichet unique du Togo (SEGUCE), spécialement mise sur pied à cet effet, par ce pays.
Depuis octobre dernier, le contrat scellant ce projet a été signé. L’initiative proprement dite a été lancée sur le port de la capitale. Le guichet unique y sera fin prêt d’ici la fin de cette année. Mais, il faudra beaucoup plus du temps (environ trois ans), pour que toutes les frontières togolaises soient dotées du guichet unique. Il ne reste plus qu’aux différentes parties prenantes de ce projet à décider de la durée de sa concession.
En tout cas, ce système est très efficace en matière de gestion des opérations portuaires. Pour preuve, la durée de séjour de marchandises au port de Cotonou est passée de 52 jours à moins d’une semaine.