Le programme stratégique de développement proposé et défendu par le président sénégalais, Macky Sall, rencontre du succès chez divers acteurs économiques et des personnalités politiques, bien au-delà des frontières de son pays.
En visite à Dakar, le weekend dernier, l’ancien premier ministre britannique, Tony Blair, s’est montré très enthousiaste sur les nouvelles orientations stratégiques et économiques du gouvernement sénégalais, déclinées dans un document intitulé « Plan Sénégal Emergent ». Pour lui, le PSE constitue une vision pertinente et adéquate, celle qu’il faut pour pousser le Sénégal vers l’émergence économique.
Par ailleurs, lors du Sommet Union européenne-Afrique qui s’est tenue à Bruxelles du 2 au 3 avril derniers, d’autres dirigeants politiques, à l’instar du nouveau chef d’Etat malgache, Hery Rajaonarimampianina et la chancelière allemande, Angela Merkel, ont manifesté un grand intérêt pour ce PSE. Mais, au-delà du succès sur le papier, le plus important reste la concrétisation des ambitions affichées par ce document.
Comme l’avait signalé l’ancien PM anglais, après son entretien avec le président Macky Sall, le plus grand défi sera la mise en œuvre effective du PSE. C’est à ce niveau que la plupart des dirigeants africains rencontrent souvent des problèmes dans la réalisation de leurs ambitions de développement économique. Il s’est dit enthousiaste à l’idée de collaborer, via sa Fondation « Africa Governance Initiative », avec le gouvernement sénégalais en vue de transformer ce qui est bon sur le papier en des résultats concrets et profitables pour l’ensemble de la population sénégalaise. Avant de souligner son admiration pour le chef d’Etat sénégalais, Tony Blair a aussi précisé que le Plan Sénégal Emergent pourrait devenir un modèle pour d’autres pays africains.