Le chef de l’Etat béninois a pris part, mardi 8 avril 2014 à Cotonou, au lancement des travaux de construction du chemin de fer qui liera le Bénin au Niger.Cette cérémonie intervient après celle qui s’était déroulée le lundi 7 avril à Niamey, la capitale nigérienne.
Prévue pour s’étendre sur deux années, la réalisation de ce projet est un évènement historique majeur dans la mesure où il participera au désenclavement du Niger.
En effet, n’ayant pas un accès direct à l’Océan Atlantique, l’Etat nigérien évacue ses produits par le port de la capitale béninoise. C’est le cas de l’uranium produit au Niger et dont le transport, jusque-là assuré par les camions, pose de nombreux problèmes sur le plan sécuritaire et environnemental.
Pour les présidents des deux pays, la ligne ferroviaire est la meilleure solution pour pallier les difficultés susvisées. « Aujourd’hui, nous reprenons la marche et nous avons décidé d’accélérer le pas », a déclaré le chef d’Etat nigérien à la suite du lancement ,lundi dernier, des travaux .
Présent aux deux cérémonies, le groupe Bolloré, partenaire stratégique, aura pour mission de créer non seulement une plateforme multifonctionnelle pour assurer l’autonomie énergétique de la station de Niamey, mais également mobiliser les ressources nécessaires au financement du projet commun aux ces deux pays.
En rappel, Mahamadou Issoufou et Boni Yayi, respectivement présidents du Niger et du Bénin ont signé le 7 novembre 2013, un protocole d’entente pour la réalisation d’un chemin de fer reliant leurs deux capitales.
Le lancement des travaux est le fruit d’un partenariat qui se veut gagnant-gagnant ,participant au développement de la sous-région.