Le bureau du procureur général du Mozambique aurait affirmé que l’immigration clandestine pourrait expliquer une partie de la criminalité dans le pays. Bien que le vice-procureur de la république ait nuancé ses propos, les analystes pensent qu’il s’agirait d’une manœuvre politique classique. En effet, à l’approche des élections, les régimes en place ont tendance à indexer des responsables pour se dédouaner de l’échec de leurs politiques. Pour ce qui est des immigrés, il est de coutume de les tenir pour responsables du chômage et de la criminalité. Pour preuve, les autorités n’ont pas été en mesure de présenter des chiffres pour étayer cette thèse.
Pour être plus clair, le bureau a précisé qu’il s’agissait surtout de l’immigration clandestine. Les crimes auxquels le secteur de l’immigration clandestine serait lié sont le trafic d’organes humains, le travail forcé et la prostitution. En dehors du caractère criminel de ces pratiques, les autorités disent s’inquiéter de l’impact que cela pourrait avoir sur d’autres secteurs tels que l’éducation et la santé. Dans la logique en vue, la solution serait un rapatriement automatique des étrangers en situation irrégulière. Une simple incarcération de ceux qui versent dans le crime représenterait un budget supplémentaire pour les deniers publics.
En cette période où le pays se découvre un potentiel minier très important, la confiance est de au retour Mozambique qui deviendra pour beaucoup un nouvel eldorado. Les projections attendent donc une montée de l’immigration, particulièrement des habitants de la région d’Afrique australe. Le pays va peut être pas durcir le ton en matière d’immigration pour réguler le flux et trouver déjà l’équilibre avec les Mozambicains et les immigrés déjà sur son territoire. Les élections pointent à l’horizon, et les jours à venir détermineront s’il s’agissait simplement d’une propagande électoraliste.