Dans le but de contribuer efficacement à la lutte contre le chômage dans le milieu de la jeunesse, des autorités du Burkina Faso, ont lancé le samedi 19 avril courant à Ouagadougou, l’opération pour la formation de dix mille jeunes à la conduite afin de leur offrir l’opportunité de décrocher, par la suite, un emploi.L’opération « permis de conduire solidaire » vole à la rescousse de milliers de jeunes touchés par le chômage dans ce pays.
Considéré comme l’un des facteurs de la pauvreté grandissante au Burkina, le chômage est un problème difficile à solutionner, selon les autorités locales, à cause de l’inadéquation entre la formation et le besoin réel du terrain.
En effet, la vulnérabilité des jeunes sur le marché de l’emploi n’est pas seulement liée au manque d’expérience, mais aussi et surtout à cause du fossé entre l’acquisition des connaissances et les qualités requises par les employeurs.
Selon un rapport du ministère de l’Economie et des finances publié en 1997, le Burkina Faso, enclavé et faiblement doté en ressources naturelles et largement tributaire de ressources financières extérieures, dispose de sa population comme un atout majeur à son développement.
Autrement dit, une meilleure exploitation de cette ressource devrait contribuer à résorber le problème d’emploi, notamment des jeunes et, par conséquent, impulser l’économie du pays. Le but étant évidemment de favoriser, à la fois, l’épanouissement de tous les citoyens et la stabilité dans le pays.
La volonté des pouvoirs publics de définir et de mettre en place des stratégies de lutte contre le chômage, notamment à travers l’opération « permis de conduire solidaire » ,vise à apporter des solutions concrètes à la pauvreté et la vulnérabilité au sein de la société burkinabé.