Après Ebola, c’est au tour de la méningite de décimer la population en Guinée-Conakry. Sur des centaines de cas détectés à travers tout le pays, plusieurs dizaines de personnes y ont laissé leur vie.
En même temps que la Guinée met tout en œuvre pour combattre le mal sur le plan local, elle donne un coup de main à l’extérieur notamment en Centrafrique pour trouver une issue à la crise qui y prévaut depuis plus d’une année.
C’est en tant que pays chargé de présider l’Organisation de Coopération Islamique qu’elle intervient pour aider, avec les autres membres de l’OCI, à stopper le cycle de violences communautaires en République centrafricaine. L’objectif des autorités guinéennes, de même que de toute la Communauté internationale dans ce pays, est de protéger les minorités musulmanes en proie aux violences.
Concernant la méningite, des recommandations ont été adressées à l’ensemble de la population pour éviter une extension rapide de la maladie. Il s’agit, entre autres, de renforcer la surveillance épidémiologique et les soins à l’égard des personnes atteintes. Une campagne de vaccination sera également organisée et des équipements seront fournis aux zones non encore touchées pour vaincre ce mal qui sévit une fois de plus, au sein de la nation guinéenne.
Bien que confrontée à une période de turbulence sur le plan sanitaire, la Guinée va au-delà de ses limites locales pour proposer son aide au niveau continental. Ayant été secouée à plusieurs reprises par diverses crises sociopolitiques, elle saura, probablement, honorer son mandat actuel à l’OIC.
La bataille se poursuit sur les deux fronts susvisés pour les autorités guinéennes qui œuvrent à ramener la paix dans les esprits.