Le partenariat public-privé apporte une solution au mal qui touche durement, la filière cacaoyère en Côte d’Ivoire.Swollen Shot, c’est le nom de la maladie qui s’attaque au cacao ivoirien au point d’affecter sa production et sa commercialisation.
Sensibilisé par cette épidémie et au nom du gouvernement, le ministre ivoirien de l’Agriculture a informé la population des mesures arrêtées pour éradiquer le Swollen Shot, qui nécessite un budget de deux cents onze millions de dollars. Cette opération exige la mobilisation tous les acteurs du secteur pour mener une action conjointe en vue d’une efficacité dans l’élimination de la maladie du cacao de Côte d’Ivoire.
Ce pays est le premier producteur mondial de cacao, avec 40% de l’offre mondiale. Il représente 40% des recettes d’exportation nationales et 20% de son PIB. Il joue un grand rôle dans l’économie nationale dans la mesure où il constitue la manne financière de nombreux secteurs de l’Etat, qui a connu, ces dernières quatorze années, des tensions et rivalités engendrant des crises, militaire, politique et sociale.
Ainsi, le cacao ivoirien mérite-t-il une attention particulière des acteurs publics et privés à tous les niveaux, afin d’en améliorer la production et, partant, de favoriser son développement socio-économique.
Après la crise postélectorale, le pays commence à préparer son avenir et, surtout, répondre aux défis présents. Sauver la production cacaoyère, constitue plus qu’un défi pour le gouvernement ivoirien : c’est une priorité, eu égard à son poids important dans l’économie nationale.