Dans 2 jours, les Sud-africain iront voter les nouveaux représentants qui dirigeront le pays pour les 5 prochaines années. D’après les sondages, l’ANC est donné une fois de plus gagnant avec au moins 60% des intentions de votes. Dimanche, le parti au pouvoir a organisé un rassemblement, à Soweto, qui a attiré plus de 100.000 sympathisants. Cette rencontre était une des dernières démonstrations de force pour le parti de Mandela, avant les élections. La réussite de la rencontre ainsi que le nombre de participant ont remis en confiance les leaders du parti.
A l’issue des législatives au suffrage universel, Jacob Zuma, candidat investit par l’ANC se dit prêt à poursuivre sa mission et entamer un deuxième mandat. En effet, selon la Constitution sud-africaine, c’est à l’assemblée nationale qu’il reviendra d’élire le président de la république.
Pour ce qui est des promesses électorales, il n’y a rien de nouveau. L’ANC est revenu sur ses slogans traditionnels tels que la réduction d’inégalités entre riches et pauvres ainsi que la promesse d’une discrimination positive entre blancs et non-blancs. Malgré un bilan très mitigé au cours de la dernière décennie, l’ANC a joué la carte d’un bilan global sur les 20 ans au pouvoir de l’ANC, rappelant la lutte contre l’apartheid et les acquis sociaux depuis 1994.
Il convient également de signaler l’ANC perd au fil des années de son aura en Afrique du sud. De nouveaux partis émergent progressivement et taraudent la population cible de l’ANC. De plus ces opposants, dont l’Alliance démocratique, ont critiqué la politique de l’ANC, en rappelant que les problèmes de chômage et des inégalités sociales perdurent en Afrique du sud, malgré 20 ans de promesses.