En visite en Ethiopie, le Premier ministre chinois vient d’exprimer le souhait de Pékin sur la consolidation des relations diplomatiques et commerciales entre les deux pays. Selon le Premier ministre éthiopien, les grandes questions de cette rencontre tourneront autour du changement climatique, de l’antiterrorisme et de la réforme du système global.
Déjà, la Chine est un partenaire stratégique pour l’Ethiopie dans la mesure où elle participe à la reconstruction nationale à travers plusieurs chantiers dans les secteurs tels que l’énergie et les infrastructures de base. Le chef du gouvernement éthiopien a ainsi rappelé que la collaboration entre les deux pays a contribué à stimuler la croissance économique éthiopienne.
Quant à la partie chinoise, elle se dit prête à collaborer avec l’Ethiopie dans tous les secteurs aussi bien dans les domaines du développement humain et technique tels que la santé, l’éducation et la technologie. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’au cours de leur rencontre, les deux chefs de gouvernement ont signé des nouveaux accords dans les domaines de la technologie, l’industrie, les infrastructures et les finances.
La Chine continue sa politique d’influence progressive en Afrique. La visite du Premier ministre chinois en Ethiopie n’est que le premier pas d’une tournée africaine. Si les occidentaux ont d’abord conquis l’Afrique par les armes et maintenu leur position par l’économie et la diplomatie, la Chine s’emploie directement à maitriser la deuxième phase.
Ayant compris l’enjeu stratégique que représente le continent noir pour ses ressources naturelles, l’empire du milieu y a jeté son dévolu. Le premier pas visait les coopérations économique et culturelle. Pékin utilisera les mêmes stratégies que l’Occident pour gagner sa place en Afrique. En plus, la force de la Chine demeure sa capacité à présenter les mêmes partenariats mais avec moins d’exigence et à moindre coût.