En visite dimanche à Kidal au nord du Mali, le Premier ministre a déclaré la guerre aux terroristes qui ont attaqué la République le samedi dernier et dont l’action a conduit à des morts et à des enlèvements, suite aux combats survenus entre les forces armées maliennes et les éléments du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA).
Pour le régime, cette situation est d’une telle absurdité que des moyens nécessaires seront rapidement mobilisés et mis en œuvre pour mener cette guerre salutaire pour le pays et pour toute la région sahélienne frappée par le terrorisme.
Ces affrontements interviennent dans un contexte où la France se prépare à réorganiser ses forces militaires présentes sur le territoire depuis janvier 2013 et où des enlèvements d’étrangers ne cessent de toucher les pays de la région.
Confronté aux activités des terroristes d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), le Mali peine jusqu’à ce jour, à veiller à la sécurité sur l’ensemble de son territoire, une partie étant justement aux mains des rebelles depuis la crise qui l’a frappé en 2012.
Les récents développements politiques, notamment l’achat d’un avion par le Président de la République et le désaccord entre les forces rebelles et la partie gouvernementale, font craindre une instabilité persistante dans le pays. Ce qui constitue une situation alarmante pour les Maliens qui ont déjà trop souffert de la crise et de ses retombées.
Pour l’instant, l’heure est à l’action pour les autorités maliennes qui, par la voix du Premier ministre, ont déclaré qu’elles mèneront une guerre sans merci contre les ennemis de la République.Elles ne seront très certainement pas seules à s’engager, étant donné que la France et la Communauté internationale ont un grand intérêt de combattre le terrorisme qui touche la région du Sahel.