L’Afrique du Sud dispose d’un nouveau gouvernement dont la composition a été dévoilée par le président Jacob Zuma.
Comme il l’avait promis lors de la campagne électorale, le dirigeant sud-africain a réitéré ses promesses pour prendre des « mesures socio-économiques radicales » au cours de ce mandat. Pour ce faire, il s’est entouré de la deuxième personnalité de l’ANC, Cyril Ramaphosa qui occupe désormais la fonction de vice-président, ce qui ne fait que confirmer certaines indiscrétions.
M. Zuma a innové en créant un ministère pour le Développement des petites entreprises. Pour cause, le chef d’Etat considère que le développement économique de la nation arc-en-ciel passe par les PME. Autre nouveauté, c’est la création du ministère de l’Eau et des installations sanitaires, dont le rôle consiste à développer les infrastructures de bases, notamment dans les quartiers les plus modestes du pays. Ce portefeuille matérialise la volonté de M.Zuma de se focaliser sur les services publics, point auquel il avait fait allusion lors de son investiture.
Dans le même registre, un nouveau ministère des Télécommunications et des services postaux est créé, avec pour objectif principal, d’offrir une ouverture aux régions sud-africaines les plus reculées. Enfin, deux vice-ministres se partageront le portefeuille du Développement rural et de la réforme agraire. Ce ministère aura pour mission de résorber le chômage et les inégalités, dont sont particulièrement victimes les habitants des campagnes sud-africaines.
Nhlanhla Nene a été nommé à la tête du ministère des Finances. C’est la première fois qu’un noir accède à cette fonction en Afrique du Sud. Il aura la lourde responsabilité de réaliser les réformes économiques prévues par le président. Mais, tout porte à croire que M. Nene, 55 ans, pourra relever ce challenge .Il occupait le poste de ministre adjoint des Finances depuis 2009 après avoir dirigé le comité local de l’organisation de la Coupe du monde de football 2010 tenu en RSA.