A l’heure où l’intégration économique en Afrique devient incontournable, les Alumnis Maroc de Sciences Po Paris, l’association des anciens de Sciences Po, et le réseau Africa convergence, ont pris l’initiative d’organiser le 11 juin, une rencontre sur le sujet : « Le Maroc, moteur possible de la convergence financière en Afrique ? »
L’événement part d’un constat simple: le Maroc se positionne aujourd’hui comme une porte d’entrée en Afrique pour les flux financiers internationaux. Une disposition qui s’appui sur la montée constante de la place financière de Casablanca. Casablanca Finance City, CFC, a en effet été référencée dernièrement par l’indice GFCI. Le Global Financial Centres Index de Londres a classé la place financière de Casablanca au deuxième rang en Afrique. Le Maroc présente d’autres avantages. Il est servi par sa position géographique au confluent de l’Afrique, de l’Europe et du Moyen Orient, en plus de sa stabilité politique et de sa traditionnelle ouverture sur le monde.
En même temps, l’Afrique qui est devenue une zone de croissance rapide, reste fragilisée par sa faible intégration économique. Elle est aussi désavantagée par les obstacles posés à la mobilité des hommes, des marchandises et des services. Dans ce sens, le développement d’un hub financier s’impose dans le but de stimuler les énormes potentiels du Continent.
Ce sont ces différents éléments qui seront soumis au débat lors de cette première édition du réseau Africa convergence. Une pléiade de personnalités de premier ordre seront présentes à la rencontre, parmi lesquels Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée Nationale sénégalaise, Mo Ibrahim, fondateur et ancien président de l’opérateur Télécom Celtel, et actuel président de la Fondation Mo Ibrahim, Saïd Ibrahimi, CEO de CFC.
Au programme également des interventions, Natacha Valla, directrice adjointe du centre de recherche en économie mondiale CEPII, Alexandre Kateb, économiste et fondateur de la plateforme de dialogue NEXT GEM, Jean-Thomas Lesueur, délégué général de l’Institut Thomas More ainsi que Moulay Hafid Elalamy, le ministre marocain de l’Industrie et de l’Investissement.