De sources concordantes, le secteur touristique tunisien peine à renouer avec la croissance depuis les événements de décembre 2010 qui ont entrainé la chute du régime Ben Ali .Le développement du tourisme remonte aux années 1960 grâce à l’action conjuguée de l’État et de groupes privés. Après une année 2011 sinistrée pour cause de révolution, le secteur du tourisme tunisien a donné des signes de reprise avec une hausse de 52,8 % du nombre de touristes au premier trimestre 2012.
Au 31 mai 2014, les résultats sont peu satisfaisants par rapport à ceux des années précédentes selon la FTH. Autrefois pourvoyeur d’emplois et de richesse, ce secteur connaît, de plus en plus, des difficultés liées, selon les analystes, à la mauvaise stratégie mise en place par les autorités en charge de ce dernier.
Le ministère du Tourisme a certes des objectifs précis et connus par l’opinion publique, mais il n’a pas déployé les moyens qu’il faut pour leur mise en œuvre. C’est ce que lui reproche la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (FTH) .L’administration aurait raté l’occasion de promouvoir à nouveau ce secteur « à force d’hésitation, de manque de concertation et de promesses non tenues ».Elle propose que la qualité du produit, de l’environnement et des facilités de trésoreries soit améliorée en vue d’un essor du tourisme et, partant, de l’économie nationale de la Tunisie.
Le tourisme, l’un des secteurs les plus dynamiques, a besoin d’un nouveau souffle pour stimuler l’économie du pays car il a un effet d’entraînement sur d’autres départements économiques, tels que le transport, les communications, l’artisanat, le commerce et le bâtiment.